Me voilà dans mon corps de maman, de serpent,
Une mue, un garçon, je renais à nouveau,
Me voilà à nouveau, je défie tous les temps,
Une fille, un garçon et deux hommes c’est beau.
Une vie, me voilà, toi tu meurs moi je nais,
Tu nais lorsque je meurs, la vie et puis la mort,
Te voilà, dans ma main tu déposes la paix,
Toi cet homme, toi cet autre, je te vis, je t’adore.
Nous voilà, à marcher et s’arrêter parfois,
A s’arrêter trop tôt, trop de chose sur le dos,
Nous voilà, tristes et cons à se fumer les doigts,
Viens le jour et l’année, nous déposons les maux.
Me voilà, te voilà, et voilà nos enfants,
De leurs droits ils imposent la paix et puis l’amour,
Nous voilà les enfants regardant dans le temps,
Et renaissent à nouveau nos corps et nos amours.